Aucun produit dans le panier
Votre lieu de travail est trop loin de votre domicile pour pouvoir y aller avec votre vélo cargo ? Mettez-le dans le train ! Le vélo intermodal, encore méconnu il y a quelques années, devient aujourd’hui une solution futée pour gagner du temps tout en évitant les bouchons et en prenant soin de son empreinte carbone. En ville comme en banlieue, de plus en plus d’usagers l’adoptent pour se déplacer plus efficacement. On vous explique tout.
Le vélo intermodal, c’est tout simplement l’art de combiner le vélo à d’autres modes de transport comme le train, le métro, le tram ou le bus. L’idée est simple : pédaler pour une partie du trajet, et laisser un autre moyen de transport vous porter pour le reste. Cela permet de réduire les temps de trajet, tout en allégeant votre empreinte carbone. Une bonne façon de reprendre le pouvoir sur sa mobilité, surtout dans les grandes métropoles où l’espace et le temps sont comptés.
Ne nous mentons pas : tous les vélos ne sont pas égaux devant l’intermodalité. Sans surprise, les plus pratiques restent les vélos pliants. Compacts une fois repliés, ils se glissent facilement dans les wagons ou sous un siège de bus. Il faut juste faire attention à ne pas les oublier. Cependant, les vélos électriques séduisent aussi de plus en plus. Leur grand avantage : ils permettent d’avaler les kilomètres sans arriver en sueur. Mais leur poids et leur encombrement ne permettent pas de les emporter partout. Les usagers du métro parisien, par exemple, risquent de vous regarder bizarrement si vous essayez de rentrer dans une rame avec un GAYA, aussi beau soit-il. En revanche, aucun problème pour faire grimper un vélo dans un train !
L’important, c’est d’opter pour un vélo adapté à vos besoins, mais aussi à votre environnement.
Sur les TER, la plupart des vélos sont acceptés gratuitement. Vérifiez quand même auprès de votre ligne s’il faut que vous réserviez : de plus en plus de trains exigent la réservation d’une place pour le vélo, même si elle reste gratuite.
En TGV, c’est différent : il faut réserver une place vélo (10 euros en général), sauf si vous avez un vélo pliant ou si vous démontez votre vélo pour le placer dans une housse. Votre vélo devient donc un bagage.
Chez Ouigo, c’est la même chose : il faut le démonter, ou avoir une réservation spécifique.
En métro ou en tram, le vélo pliant est votre meilleur allié : accepté partout, tout le temps (ou presque). Pour les vélos classiques, c’est souvent plus restrictif : interdit en heures de pointe, ou totalement proscrit (comme à Paris). En bus, sauf cas particuliers (lignes équipées de racks à vélo), c’est souvent très compliqué.
Bonne nouvelle : souvent, voyager avec son vélo ne coûte rien de plus, surtout s’il est pliant. Sur les TER, c’est très souvent gratuit ou presque (certaines lignes vous demanderont 1 euro pour la réservation). En TGV ou Ouigo, il faudra prévoir un budget de 10 euros pour circuler avec un vélo non démonté. Pensez à réserver : il n’y a souvent que 2 places de vélos disponibles dans les trains, qui peuvent être prises d’assaut, surtout en haute saison. Côté services, certaines gares proposent des abris sécurisés, des bornes de réparation, voire des services de location de vélos longue durée.
Comme souvent à vélo, tout commence par une bonne organisation : identifiez les points de correspondance (gare, station de métro, arrêt de tram) compatibles avec le vélo. Utilisez des applis comme Citymapper, Google maps ou Géovélo pour identifier vos itinéraires dans la ville, et anticiper les horaires. Pensez aussi à l’aspect pratique : où garer votre vélo ? Sera-t-il en sécurité ? Et enfin, testez différentes options ! Rien ne vaut la pratique pour savoir ce qui nous correspond.
Avec un vélo pliant, vous êtes à peu près sûr d’être accepté partout. Les vélos classiques, eux, sont acceptés sur certaines lignes et horaires. Les vélos cargos ou très encombrants, eux, restent plus rares, mais n’hésitez pas à les faire voyager en TER !
Non, un vélo électrique ne coûtera pas plus cher qu’un vélo traditionnel. Le surcoût éventuel dépend du type de train. Dans les TER, c’est gratuit. En TGV, peu importe qu’il soit électrique ou non, ce qui compte c’est la place occupée par le vélo, qui peut vous coûter 10 euros à la réservation.
Besoin de juger par vous-même ?
On comprend, on vous offre 30 minutes de ride dans la ville de votre choix, parce qu’essayer c’est l’adopter !
Ces articles pourraient aussi vous intéresser