
Rédacteur passionné de vélo depuis la fin de ses deux roues. Il parcourt plus de 30km / jour avec son bolide le GAYA compact.
Mis à jour le : 12 décembre 2025
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2 min
Et s’il existait une autre manière de se déplacer ? Quand le vélo devient un moyen de transport à part entière.

Rédacteur passionné de vélo depuis la fin de ses deux roues. Il parcourt plus de 30km / jour avec son bolide le GAYA compact.
Mis à jour le : 12 décembre 2025
Vous prenez le train, le tram ou le métro pour vous rendre au travail ? Vous terminez le trajet à pied jusqu’à votre bureau ? Et si votre vélo pouvait vous suivre dans les transports en commun ? De plus en plus de métropoles permettent aux cyclistes de circuler à bord des rames avec leur vélo. C’est ce qu’on appelle le vélo intermodal. On vous explique en quoi ça consiste et comment l’intégrer dans votre trajet domicile-travail.
Le vélo intermodal, c’est tout simplement l’art de combiner le vélo à d’autres modes de transport comme le train, le métro, le tram ou le bus. L’idée est simple : pédaler pour une partie du trajet, et laisser un autre moyen de transport vous porter pour le reste. Cela permet de réduire les temps de trajet, tout en allégeant votre empreinte carbone. Une bonne façon de reprendre le pouvoir sur sa mobilité, surtout dans les grandes métropoles où l’espace et le temps sont comptés.
Le saviez-vous ?
Un trajet de 10 km en voiture aller-retour, c’est 4 kg de CO2 émis. Pour un même trajet en train + vélo, à raison de 7 km aller-retour en train, on descend à 45 g de CO2.
Côté budget, même constat. On estime à 0,33 €/km le coût d’utilisation d’une voiture, ce qui revient à un peu plus de 6 €/jour pour notre trajet. En vélo intermodal (train + vélo), on passe à 1-2 € pour 7 km aller-retour en train et le reste à vélo. Si vous roulez à vélo électrique, il faudra compter environ 0,50 €/jour pour des trajets de 3 km aller-retour.
Ne nous mentons pas : tous les vélos ne sont pas égaux devant l’intermodalité. Sans surprise, les plus pratiques restent les vélos pliants. Compacts une fois repliés, ils se glissent facilement dans les wagons ou sous un siège de bus. Il faut juste faire attention à ne pas les oublier. Cependant, les vélos électriques séduisent aussi de plus en plus. Leur grand avantage : ils permettent d’avaler les kilomètres sans arriver en sueur. Mais leur poids et leur encombrement ne permettent pas de les emporter partout. Les usagers du métro parisien, par exemple, risquent de vous regarder bizarrement si vous essayez de rentrer dans une rame avec un GAYA, aussi beau soit-il. En revanche, aucun problème pour faire grimper un vélo dans un train !
L’important, c’est d’opter pour un vélo adapté à vos besoins, mais aussi à votre environnement.
Sur les TER, la plupart des vélos sont acceptés gratuitement. Vérifiez quand même auprès de votre ligne s’il faut que vous réserviez : de plus en plus de trains exigent la réservation d’une place pour le vélo, même si elle reste gratuite.
En TGV, c’est différent : il faut réserver une place vélo (10 euros en général), sauf si vous avez un vélo pliant ou si vous démontez votre vélo pour le placer dans une housse. Votre vélo devient donc un bagage.
Chez Ouigo, c’est la même chose : il faut le démonter, ou avoir une réservation spécifique.
En métro ou en tram, le vélo pliant est votre meilleur allié : accepté partout, tout le temps (ou presque). Pour les vélos classiques, c’est souvent plus restrictif : interdit en heures de pointe, ou totalement proscrit (comme à Paris). En bus, sauf cas particuliers (lignes équipées de racks à vélo), c’est souvent très compliqué.
Bonne nouvelle : souvent, voyager avec son vélo ne coûte rien de plus, surtout s’il est pliant. Sur les TER, c’est très souvent gratuit ou presque (certaines lignes vous demanderont 1 euro pour la réservation). En TGV ou Ouigo, il faudra prévoir un budget de 10 euros pour circuler avec un vélo non démonté. Pensez à réserver : il n’y a souvent que 2 places de vélos disponibles dans les trains, qui peuvent être prises d’assaut, surtout en haute saison. Côté services, certaines gares proposent des abris sécurisés, des bornes de réparation, voire des services de location de vélos longue durée.
Comme souvent à vélo, tout commence par une bonne organisation : identifiez les points de correspondance (gare, station de métro, arrêt de tram) compatibles avec le vélo. Utilisez des applis comme Citymapper, Google maps ou Géovélo pour identifier vos itinéraires dans la ville, et anticiper les horaires. Pensez aussi à l’aspect pratique : où garer votre vélo ? Sera-t-il en sécurité ? Et enfin, testez différentes options ! Rien ne vaut la pratique pour savoir ce qui nous correspond.
Bien qu’il représente un mode de transport très intéressant, le vélo intermodal ne fonctionne pas partout. Il doit faire face à certains obstacles.
Il n’est pas toujours possible de voyager avec son vélo en transport en commun. SI vous utilisez votre deux-roues pour vous rendre à la gare, station de métro/tram ou à l’arrêt de bus, vous aurez besoin d’une place de stationnement sécurisée. Ces aménagements manquent encore, même dans les grandes villes. Parking à vélos sécurisé, box de stationnement verrouillé par code sont des infrastructures en cours de développement.
Si vous craignez de vous faire voler votre vélo ou qu’il soit vandalisé, vous pouvez investir dans un antivol haut de gamme ou encore dans un tracker GPS. Vérifiez également que votre vélo a été gravé.
On ne va pas se mentir, un vélo cargo, c’est encombrant. Bien que nos vélos cargo électriques soient compacts, la question de l’encombrement se pose. La place manque parfois dans les wagons dédiés aux vélos. Dans les trams, c’est également le cas, d’autant que toutes les villes n’autorisent pas de monter dans le bus avec son vélo, et limitent cette possibilité à des tranches horaires.
Sans compter que les gares ne sont pas encore adaptées aux vélos : escaliers, quais étroits, les transferts peuvent être chaotiques, ce qui peut rebuter certains cyclistes. Si vous en faites partie, il sera préférable d’opter pour un vélo pliant.
Enfin, voyager à vélo intermodal nécessite une organisation impeccable. Vous devrez penser à vos accessoires (casque, antivol, etc.) et calculer votre temps de trajet à vélo pour ne pas rater le train, par exemple. Ce qui peut ajouter un certain niveau de charge mentale et rendre les trajets pesants.
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