Comment choisir entre un vélo et une trottinette électrique ?

Côté confort, le vélo électrique l’emporte souvent, d'autant plus avec notre modèle Incroyable qui a une suspension à l’avant et à l’arrière. Le vélo électrique offre une posture plus naturelle, un bon maintien du dos et permet de transporter des enfants ou des courses sans peiner. Les trajets sont moins fatigants, et la stabilité reste un vrai atout, tout comme la qualité du freinage même sous la pluie.

La trottinette électrique reste pratique pour les courtes distances. Compacte et réactive, elle permet d’éviter les bouchons et de slalomer facilement en ville. En revanche, son confort est limité sur les pavés ou routes dégradées, la qualité du freinage moins performante et la station debout prolongée peut devenir inconfortable, notamment avec un sac à dos.

L’autonomie est un critère clé. En moyenne, un vélo électrique offre entre 50 et 100 km d’autonomie selon les modèles, l’usage de l’assistance, et le type de trajet. Cela permet d’envisager plusieurs jours de trajets sans recharge.

Les trottinettes électriques affichent généralement une autonomie de 20 à 40 km, ce qui convient bien pour des trajets urbains courts. Toutefois, le poids du conducteur, les montées et le style de conduite influencent fortement la durée de la batterie. Pour les adeptes des longs trajets ou des détours imprévus, le vélo garde une longueur d’avance.

La trottinette gagne des points sur son aspect compact : en effet, elle se plie facilement, se glisse dans un coffre ou peut être emportée dans les transports en commun sans encombre. Pour ceux qui souhaitent alterner transports en commun et trottinette, elle s’adapte bien à cet usage.

Le vélo électrique, surtout en version cargo, est plus encombrant. Si l’encombrement est un critère décisif, un vélo pliant ou une trottinette électrique s’avèrent être les meilleures options pour faciliter l’intermodalité. Pour emporter son vélo dans les transports, il faut anticiper les horaires, car seuls les transiliens et RER acceptent les vélos (les bus, métros et tramways les refusent) en dehors des heures de pointe. Si vous cherchez à remplacer totalement les transports en commun, le vélo reste une option plus complète.

Même si leur allure peut sembler négligeable en comparaison d’une voiture ou d’une moto, vélos électriques et trottinettes électriques sont encadrés par des règles strictes dès qu’ils roulent en ville. Leur usage est régi par le Code de la route, avec quelques différences à connaître.

Pour les vélos électriques :

• Un vélo électrique est considéré comme un vélo classique s’il ne dépasse pas les 25 km/h (Les vélos dont l'assistance électrique va au-delà sont des vélos débridés et ne sont pas autorisés à circuler sur la voie publique).
• Il doit obligatoirement être équipé de feux avant/arrière, de catadioptres, d’un avertisseur sonore et de freins efficaces.
• Le port du casque est obligatoire pour les enfants de moins de 12 ans, et recommandé pour les adultes.
• Transporter un passager est autorisé si le vélo est équipé pour (ex : siège enfant ou vélo cargo).

Pour les trottinettes électriques :

• Réservées aux utilisateurs de plus de 12 ans, elles sont limitées à 25 km/h.
• Elles sont conçues pour un usage individuel (pas de passager autorisé).
• Le casque n’est pas obligatoire, mais fortement recommandé, surtout en milieu urbain dense.
• Éclairage, avertisseur sonore et dispositif réfléchissant sont obligatoires.

Dans les deux cas :

• La circulation sur les trottoirs est interdite, sauf signalisation contraire.
• Le respect du Code de la route est impératif : feux rouges, priorités, signalisation…
• Le stationnement doit se faire dans les espaces autorisés, sous peine de verbalisation.

Côté coût, la trottinette est souvent plus abordable à l’achat : comptez entre 300 € et 1000 € pour un modèle fiable. L’entretien reste modéré mais la durée de vie peut être plus courte.

Le vélo électrique, lui, représente un investissement plus important (de 1500 € à 4000 € pour un bon modèle urbain ou cargo). En revanche, il est plus durable et plusieurs aides publiques permettent d’alléger le coût : subventions locales, aides à l’achat.

L’entretien est aussi à prévoir (freins, batterie, pneus), mais reste moindre si le vélo est de bonne qualité.