Comment surmonter la peur de faire du vélo en ville ?

• La circulation dense : pas facile de partager la route avec des véhicules motorisés, surtout lorsque les pistes cyclables sont rares et qu’il y a beaucoup de monde partout. Heureusement, les villes s’adaptent de plus en plus en réservant de nombreux espaces aux vélos.
• Le comportement imprévisible des autres usagers : c’est un aspect qu’on ne peut pas contrôler et les tensions entre cyclistes et autres usagers de la route peuvent parfois accentuer le sentiment d'insécurité.
• Des traumatismes passés : si vous êtes déjà tombé ou si vous avez déjà eu un accident, l’appréhension peut durer. Mais heureusement, il y a des solutions pour surmonter les traumatismes. 

Choisir le bon équipement pour se sentir en sécurité

La première chose à faire, c’est de bien s’équiper (voir la liste des équipements obligatoires à vélo) : c’est essentiel pour se sentir en confiance. Alors que porter ?

• Un casque : on vous le dit souvent : même si les casques ne sont obligatoires que jusqu’à l’âge de 12 ans, ils sont très fortement recommandés pour tous. En effet, ils permettent d’éviter nombre d’accidents graves. Il existe aussi des casques connectés, qui ont l’avantage d’avoir des fonctionnalités comme la détection de chute (ils préviennent un proche si vous tombez) et des feux intégrés, qui améliorent la visibilité.
• Des vêtements réfléchissants : ils augmentent la visibilité, notamment lors des trajets nocturnes. Ils sont d’ailleurs obligatoires lorsque la visibilité est mauvaise, notamment hors des villes.
• Des éclairages qui fonctionnent : les lumières avant et arrière sont indispensables (et même obligatoires) pour voir et être vu des autres usagers. Votre vélo doit également être équipé de catadioptres à l’avant et à l’arrière. De ce côté là, nos GAYA sont particulièrement bien équipés avec un grand phare avant, un phare arrière et des clignotants. Impossible de vous rater !

S'entraîner progressivement

Si vous avez vraiment peur, ne vous forcez pas et allez-y doucement. Commencez par faire du vélo dans des endroits calmes et peu fréquentés pour gagner en confiance et tester vos réflexes. Privilégiez les zones résidentielles, pistes cyclables peu fréquentées ou parcs autorisés aux vélos, par exemple. 

Une fois que vous aurez gagné en assurance, lancez-vous progressivement dans les zones plus denses. 

Apprendre les règles de circulation et les bons réflexes

Pour être en sécurité et bien cohabiter avec les autres usagers de la route, il est essentiel de connaître le Code de la route. Vous n’avez jamais passé votre permis de conduire ? Et pourquoi ne pas suivre une petite formation spécifique ? Des associations et certaines municipalités proposent des cours pour cyclistes urbains, permettant d'acquérir les bases nécessaires : connaître la signalisation, identifier les angles morts, anticiper les comportements… 

Faire appel à un professionnel

En cas de traumatisme plus ancré, vous pouvez faire appel à un thérapeute spécialisé dans les traumatismes ou à un moniteur expérimenté qui peut vous aider à surmonter les appréhensions via des cours personnalisés et un encadrement personnalisé. Renseignez-vous auprès de votre mairie pour voir ce qui existe chez vous !

Avec leur barycentre bas et leur grande stabilité, nos vélos ont l’avantage de vous assurer un bon équilibre sans effort. Vous n’aurez plus peur de tomber sur les pistes ! Côté sécurité, ils sont équipés d’éclairages puissants avec leurs grands phares avant, arrière et leurs clignotants pour être vus en toutes circonstances. Ce sont aussi des vélos très confortables, où la position du corps est droite, ce qui permet une grande maniabilité du vélo. Stabilité, sécurité, confort, voilà les trois secrets pour avoir confiance en vélo !

Première chose à faire : mettre un casque à vos enfants. Le port du casque est d’ailleurs obligatoire jusqu’à 12 ans. Pour les plus jeunes, il est essentiel d'adopter une approche douce et progressive pour ne pas leur faire peur ou pire, qu’ils chutent et n’osent plus remonter en selle. Voici quelques conseils.

• L’emmener sur votre vélo : si vous avez la chance d’avoir un vélo cargo comme nos GAYA, habituez vos enfants dès le plus jeune âge à participer à vos trajets en vélo. Si le vélo est dans leur quotidien, il y a moins de risque qu’ils en aient peur quand ils auront l’âge de monter sur leur propre vélo !
• Commencer par une draisienne : petits vélos sans pédales où l’on avance avec ses jambes, les draisiennes permettent aux enfants de développer leur équilibre sans la contrainte des pédales. Mais certains disent que ça peut retarder l’apprentissage du vélo… A vous de voir !
• Faire preuve de patience : chaque enfant a son propre rythme, il n’y a pas d’âge pour tenir en équilibre sur un vélo. Veillez à valoriser chaque progrès, aussi minime soit-il, pour renforcer la confiance de votre enfant.
• Choisir un environnement sécurisé : commencez par des lieux sans circulation, pour renforcer la technique, sans les contraintes de l’environnement.

Comment s'appelle la phobie du vélo ?

On peut parler de cyclophobie ou de bitrochosophobie pour parler de la “peur du vélo”. La peur irrationnelle de conduire un véhicule est quant à elle appelée "amaxophobie", qui peut englober la crainte de faire du vélo en milieu urbain.

Comment gérer la peur des descentes en vélo ?

La peur des descentes est courante chez les cyclistes débutants. Contrôlez votre vitesse grâce à vos freins, en les actionnant de manière progressive pour éviter les à-coups. N’hésitez pas à vous penchez légèrement en arrière pour améliorer votre stabilité et regardez bien devant vous pour anticiper les virages. Bientôt, les descentes seront un vrai plaisir pour vous !

En conclusion : faites-vous confiance, allez-y doucement, veillez à votre sécurité et faites appel à un professionnel si c’est trop dur pour vous ! 

Source :

1 : https://www.leparisien.fr/societe/securite-routiere-4-cyclistes-sur-10-ont-peur-a-velo-en-france-11-10-2022-53MHXK5WHJF3BAJ644YKJIA72U.php